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Le manager face au syndrome de l’imposteur : le défi silencieux !

  • claireberthelemy
  • il y a 5 jours
  • 2 min de lecture

Le syndrome de l’imposteur n’épargne personne — pas même les managers. Derrière des postes à responsabilités, une expérience reconnue ou une apparente assurance, nombreux sont ceux qui ressentent ce doute insidieux : « Suis-je vraiment à la hauteur ? »


Un phénomène amplifié par la posture managériale


Le rôle de manager place au cœur d’un équilibre complexe :

  • entre l’exigence de performance et la gestion humaine,

  • entre la confiance affichée et les incertitudes personnelles,

  • entre les attentes de la direction et celles de l’équipe.


Cette position intermédiaire renforce le risque d’un décalage entre la perception extérieure et le ressenti intérieur. Plus la responsabilité augmente, plus la peur de « ne pas être légitime » peut s’installer.


Les mécanismes psychologiques en jeu


Le syndrome de l’imposteur repose sur plusieurs croyances limitantes :

  • Attribuer ses succès à la chance plutôt qu’à ses compétences.

  • Surestimer les autres et minimiser sa propre valeur.

  • Craindre l’échec ou la remise en question, même après des réussites répétées.


Chez les managers, ces pensées sont souvent renforcées par :

  • Le manque de feedback constructif, rare à ce niveau hiérarchique.

  • La pression du modèle, qui pousse à la perfection.

  • La solitude décisionnelle, source de doutes internes.


De la fragilité au levier de développement


Reconnaître le syndrome de l’imposteur ne signifie pas faiblesse — c’est un acte de lucidité managériale. Il peut devenir un vecteur de croissance personnelle et d’intelligence émotionnelle, à condition d’être apprivoisé.


Quelques leviers concrets :

  1. Nommer le ressenti : mettre des mots sur le doute aide à le normaliser.

  2. S’appuyer sur les faits : revisiter ses réussites objectives, ses compétences, ses résultats.

  3. Chercher le feedback : auprès des pairs, mentors ou équipes, pour réaligner perception et réalité.

  4. Cultiver la transparence : reconnaître ses limites renforce la confiance plutôt qu’elle ne la fragilise.


Le manager du XXIᵉ siècle n’est pas celui qui ne doute jamais, mais celui qui sait composer avec ses doutes pour mieux se connaître et mieux diriger. Le syndrome de l’imposteur, loin d’être un obstacle, peut devenir un catalyseur d’authenticité et de leadership durable.


👉 Et vous, comment abordez-vous vos moments de doute en tant que leader ?



Manager et syndrome de l'imposteur
Manager et syndrôme de l'imposteur

 
 
 

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